Retour en 1939 pour les élèves du collège Lionel Terray d’Aumetz
Voilà maintenant trois mois que les élèves et les enseignants de trois classes de 3ème du collège Lionel Terray d’Aumetz ont donné vie à deux personnages fictifs, Henry et François, aux destins marqués par la seconde guerre mondiale.
Ces deux enfants âgés de 10 ans en 1939 vont connaître l’école concordataire, l’exil, l’école de Vichy et l’école allemande en Moselle annexée. Tous deux vont être attirés par la résistance en grandissant. Si l’un va rédiger son journal intime, l’autre correspondra par lettre et racontera les évènements marquants via des lettres variées. L’un sera poète, l’autre artiste. Toutes ces productions se retrouveront dans des cartables qui seront envoyés au concours.
Pour découvrir ces destins, visitez le Padlet de Mme Vageon, professeure d’arts plastiques !
Dans le cadre du concours de la résistance et d’un projet fédérateur soutenu par la DAAC, la démarche de l’équipe enseignante a été dans un premier temps de donner de la matière aux élèves.
En Histoire, le cours a bien sûr été primordial et a servi de point de départ. Ensuite en Français et en Histoire, les élèves ont découvert le film La Moselle déracinée, la BD offerte par le département, le fascicule créé par le département… Puis ils ont rencontré pas moins de cinq témoins. Certains d’entre eux exilés, d’autres germanisés ! Deux spectacles leur ont également été proposés : On nous dit qu’on va dans la Vienne de la Cie Nihilo Nihil et un récit proposé par Mireille, également médiathécaire d’Aumetz.
Pour les rendre acteurs dans cette recherche d’informations, les enseignants ont demandé de présenter des exposés sur les différentes écoles.
Début janvier, les voilà riches de connaissances, d’expériences, de ressentis, d’émotions ! A eux de produire.
En Arts plastiques, les élèves sont amenés à incarner Henri et François et à réaliser des objets qui pourraient être dans leurs cartables. En Musique, les élèves étudient des chants de la résistance et parodient « Maréchal nous voilà ». En Français enfin, ils rédigent les lettres de l’un, le journal intime de l’autre… Ces écrits seront évalués par les professeurs de Français et d’Histoire. Pour les mettre dans l’ambiance, le Musée de l’École d’Autrefois de Metzervisse nous a prêté le mobilier d’une classe allemande de 1940.
A découvrir en images et en vidéo: